Que dire de ce dixième jour sinon qu’il a été interminable ? Pourtant la route ne nous avait pas parue aussi longue à l’aller. Nou avons embarqué à bord d’un bus tôt le matin à Pokhara pour rejoindre Katmandou. Nous pensions en avoir pour 5, allez voire 6 heures tout au plus. Ce n’était déjà pas mal pour parcourir les 202 km de distance entre les deux villes. Finalement, nous avons enchaîné plus de 9 heures à une allure moyenne de 20 km/heure… C’est comme ça au Népal. On sait quand on part, on ne sait pas quand on arrive. Tout dépend de la circulation très dense et des travaux en cours qui, soit dit en passant, occupent plus de 50 % du réseau.
Alors on a tué le temps en discutant, en dormant, en mangeant, en regardant le paysage, en prenant des photos… les secousses ne nous permettant ni de lire, ni de jouer à un quelconque jeu vidéo.
Les photos de Kiki retracent bien le périple…
Se dit
Comme tu le dis Emmie, quand on voit cette misère, on se dis que l’on n’a pas le droit de se plaindre….
Quelle misère… les semblants de maisons, de routes, de villes.
On ne se rend pas compte de tout ça nous.
Les gens vivent ainsi. Ça fait prendre conscience de ce que nous, on a…
J’aurais certainement été malade à crevé à votre place dans le bus !