Ecosse

Edimbourg-Glasgow : une journée mémorable

Épisode « galère » ce matin en gare d’Edimbourg… Ça se voit hein ?

Il y a des jours comme ça… pas terribles, un peu galère, mais grands fournisseurs d’anecdotes, donc de souvenirs. Au menu du jour : la galère de ce matin, en gare d’Edimbourg. Nous étions arrivées avec 2 h 30 d’avance, pour éditer nos billets achetés sur internet le 1er septembre et repérer le quai de départ, histoire d’assurer avant de se laisser aller à un peu de shopping au centre-ville tout près. Mal m’en a pris. Un premier agent nous dit qu’on peut partir tout de suite et nous envoie quai 12. On court, on monte dans le train, je tends mes billets à un contrôleur qui me baragouine un truc dans un écossais rude, incompréhensible et roulant les R. Pas tout compris, mais à son timbre de voix j’ai compris que ce n’était pas le bon train. Nous retournons vers le premier agent qui nous en présente un deuxième qui nous envoie vers un troisième, qui nous envoie vers un quatrième. Celui-ci nous montre le quai 7. « Il part dans 12 minutes ». On court avec les valises, c’est un peu loin. Un train est à quai… on arrive… il est vide. On interroge un voyageur isolé sur le quai : « Glasgow central ? Non ce n’est pas ça ». Encore une fois Je ne comprends pas tout, mais assez pour décider de rebrousser chemin. Enfin, on trouve le point info -officiel celui-là- qui nous donne le vrai horaire : 13 h 13 qui, en fait, est l’horaire annoncé sur le billet. Bilan des courses : une heure de stress et de course-poursuite pour rien, pas de shopping, un repas avalé à toute vitesse. Bon on est arrivées à bon port, c’est l’essentiel.
A Glasgow, première chose à faire : trouver l’hôtel. On attend le bus. On n’a pas de pièces pour acheter le ticket. Le chauffeur refuse les billets. ALors on dit : « 1,4 km à pied, c’est rien. On va marcher, et en même temps on découvre la ville ». Super idée… sauf qu’on ignorait que le quartier était en travaux et qu’il a fallu emprunter une déviation. Au compteur de ce soir : 7 km.
Après un peu de repos à l’hôtel, on retourne au centre-ville, mais il pleut un fin crachin et la nuit commence à tomber. Bon, il y a des jours comme ça où il faut pas insister. On s’est acheté de quoi se réconforter et on a rejoint notre chambre… confortable, chaude et on finit la journée en regardant « le meilleur pâtissier » façon écossaise (je ne regarde jamais cette émission).

Une chèvre peut en cacher une autre


Ah oui, j’avais oublié : j’ai reçu il y a une heure un mail de notre hôte d’hier soir, un grand Écossais baraqué aux cheveux longs et mollets saillants portant kilt et chaussettes aux genoux. Il m’informait que Heidi avait oublié ses chaussons « Harry Potter » en plein milieu du salon… Chèvre !
Une chèvre qui a de qui tenir. Agrandissez la photo ci-contre. Je l’ai prise juste avant notre départ… malheureusement je n’avais pas mes lunettes.

Le diaporama

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10 commentaires

  1. Il faut en rire…. même si c’est rageant sur le moment. Ah oui l’architecture écossaise. Que de splendeurs. Du massif a l’état pur. En harmonie avec la rudesse de la météo locale. J’ai adoré. En janvier il faisait jour de 10h30 à 15h. Ou plutôt nuit de 15h à 10h30. Ça nous faisait du temps pour profiter des pubs et distiller les . Profitez bien de tout.

  2. jean pierre CALLEJON a dit :

    Oh là là, il fallait bien qu’il y ait quelques galères comme d’habitude !!! Profitez bien de votre voyage et merci encore de nous y faire participer en textes et images !!

  3. On se croirait vraiment dans le film avec l’architecture !!!
    Mdrrrrr le bonnet écossais! Je revois encore Tom au rallye =D
    Mdrrr Heidi et ses copines sont déjà en uniforme sauf qu’elles ne s’en rendent pas compte… toutes habillées pareilles au collège!!!!
    Chevrette!!!!

    1. Joce a dit :

      Bien vu l’histoire de l’uniforme ! Bien vrai

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