Chine jour 1 : mi-figue, mi-raisin

Il existe un fossé entre le Japon et la Chine. Et nous bénéficions d’une guide francophone et d’un chauffeur pour nous aider à le franchir. Heureusement ! Indispensable pour se faire comprendre, pour comprendre, se diriger efficacement et aussi pour obtenir toutes les réponses à nos questions. Et elles sont nombreuses.

Les Chinois sont 1,5 milliards habitants. La politique de l’enfant unique n’existe plus depuis 2 ans. Ils vivent sous le communisme, mais acceptent souvent les idées capitalistes, comme le fait de tout payer avec leur téléphone. Les Chinois ont un pouvoir d’achat moyen ; les femmes travaillent, sont donc indépendantes et surtout ils sont athées à 90 % suite à la révolution culturelle de 1966 qui a, entre autres, été à l’origine de la destruction de milliers de temples, bouddhistes pour la plupart.

Et puis notre guide a évoqué l’histoire de son pays à travers une visite détaillée de la Cité interdite en passant par la place Tian’anmen. Nous avons mangé local : des pâtes, des légumes, avant de faire une promenade en pousse-pousse dans les rues du vieux Pékin, puis de nous retrouver à arpenter les ruelles encombrées d’un marché typique. Ici on vous sert scorpions petits et grands (ils sont encore vivants avant d’être grillés devant vous), chrysalides, hippocampes, petits serpents en brochettes. J’oubliais des tentacules, des criquets, et le summum du summum : des gros millepattes marrons longs de 25 cm ! A côté, des tripes et boyaux macérant dans un bouillon trouble, et puis plus sympas et attractifs pour les Européens que nous sommes, des fruits frais en brochette enrobés de caramel, des coupes de fruits et glaces appétissantes. Pour une expérience, cela en fut une ! Unique, atypique, extraordinaire…
Reste qu’ici à Pékin, il fait une chaleur étouffante de 26°, que la pollution a atteint aujourd’hui un pic de 300 (à noter qu’au delà de 50 à 75 c’est très mauvais) ; et aussi qu’on n’a pas accès à tout sur internet. Oubliez tous les services de Google y compris ma boîte Gmail (heureusement que j’ai l’appli sur mon tél portable, j’arrive à me connecter mais je dois attendre parfois des heures pour pouvoir lire mes mails…). Wikipédia, oubliez aussi, ainsi que tout ce qui concerne la Chine. Et aussi WhatsApp qui me permettait de rester en contact avec Sandra, Emmie et Camille.

Nous aurions encore mille choses à vous raconter. Ce serait trop long, alors nous en gardons un peu pour le faire de vive voix à notre retour, vidéos à l’appui.

Demain, 8 heures il faudra être prêts pour une balade sur la grande Muraille. Notre rêve de marcher dessus, de la toucher…

En attendant, voici les photos de la journée. Kiki a dû faire des choix difficiles. Il en a quand même sélectionné 85.

À demain donc…