Jour 2 suite : Le spectacle est dans la rue !

D’après mon podomètre, nous aurions parcouru 6 km à pied dans la journée de mardi. Pour des gens comme nous, qui ont l’habitude des marathons assis derrière leur ordi, c’est un exploit. Inutile de vous dire que ce soir, on a les pieds et les jambes en marmelade.

Mais on ne regrette pas.
Les bons souvenirs du jour :

• Le parapluie que j’ai trouvé dans le métro, véritable aubaine pour nous qui n’avions pris ni imperméables et K-Ways
• Les hot-dogs américains. Ils sont bons mais j’en mangerais pas tous les jours.
• Le pont de Brooklyn, majestueux, il nous fait penser au film « Il était une fois en Amérique »
• Les milk shakes à la vanille dégustés au pied du pont de Brooklyn en compagnie de moineaux coquins et avec vue sur la statue de la liberté d’un côté, l’Empire State Building de l’autre, et Manhattan en face.
• La découverte de Ground zéro : ici, l’émotion est palpable, même s’il ne reste plus aucun stigmate de l’attentat du 11 septembre. C’est noir de monde, c’est propre, il y a une multitude d’agents qui surveillent, renseignent, guident, nettoient… On sent que les US mettent un point d’honneur à perpétuer le souvenir de ce terrible évènement.
• Mon p’tit tour à Century 21 où fringues (de marques), chaussures, déco s’entassent sur 5 étages, pendant que Kiki croquait ambiances et « gueules »…
• Wall Street
• Notre passage à China Town où nous avons acheté nos premiers petits cadeaux. Au fait, on peut marchander les prix avec les Chinois. Ils sont en plus sympas… où nous avons dégusté des nems succulents. A vrai dire, on ne sait pas si c’en est vraiment !
• Les rats qui vivent leur vie sur et sous les rails du métro, entre le passage de deux rames

Les bof-bof :

• Cet employé du métro qui n’a pas levé le petit doigt pour nous aider à prendre nos cartes de transport.
• La chaleur étouffante dans les couloirs du métro (heureusement, les rames sont climatisées.

Voilà pour le jour 2.
En un mot, nous commençons à nous familiariser avec notre nouvel environnement. Ce que j’aime le plus ici, ce sont ces gens qu’on croise : de toutes nationalités, de tous styles, habillés n’importe comment, et qui assument, avec des bottes en caoutchouc à talons et un tailleur, un chignon fait de tresses haut de 20 cm sur le sommet de la tête, et j’en passe. J’aime m’asseoir à une terrasse en sirotant un capuccino, et regarder les gens qui passent, les écouter parler, m’émerveiller du reflet sans cesse changeant des buildings sur d’autres buildings, et me laisser porter par un indescriptible sentiment de communion avec tout … On me l’avait dit ! Je n’avais pas compris.